mardi, février 27, 2007

Rameswaram (Tamil Nadu)

La Gita (un des livres sacrés hindous, prononcer guita) raconte que Rama parti sauver son épouse Sita, enlevée par un démon, et emmenée au Sri Lanka. Lorsqu'il arriva au point de l'Inde le plus proche du Sri Lanka et qu'il du traverser l'océan, Hanuman et son armée de singes prirent des rochers sur lesquels ils gravèrent le nom de Rama et les jeterent dans l'eau. Les rochers se mirent automatiquement à flotter, formant un pont, ce qui permit à Rama de traverser et d'aller chercher sa bien aimée. On voit d'ailleurs toujours les restes du pont quand on regarde une carte. (Merci Sachin pour la petite histoire)
A cet endroit de l'Inde se trouve une petite ville de pélerinage appelée Rameswaram.

Samedi matin, on arrive à Rameswaram après 8 heures de train suivies de 4 heures de bus (oui ca fait un aller-retour de 24 heures pour un week end je sais).

Il est midi donc on se pose quelques minutes pour déjeuner d'un thali ou d'un dosa avant de partir en quete d'une chambre. La ville n'est pas très grande et les hotels sont donc tous rassemblés au même endroit, autour du temple.


L'hotel qu'on trouve loue des chambres "propres et spacieuses mais rudimentaires" (à la lonely planet) pour 200 roupies. Dans chaque chambre il y a deux lits et... c'est tout: pas de prise, pas de douche mais un robinet avec seau et des toilettes à la turque! Toujours est il que c'est très spacieux et on a même un petit balcon et des trous dans le mur de la salle de bain (ils sont faits expres les trous, c'est pas le mur qui tombe en ruines) qui nous permettent de regarder dehors pendant qu'on se douche et d'avoir la lumière du jour. Je partage le lit double avec Anna et Danielle, oui, plus on est de fous plus on rit!

La vue de notre hotel


Dès notre arrivée, on enfile les maillots et c'est parti pour une après midi plage! La plage la plus proche du temple est apparement un lieu sacré où les gens viennent se laver et se sanctifier au milieu des vaches et des chèvres.

Petites idoles regardant la mer

Nous optons pour une plage un peu plus loin, entre des villages de pécheurs où sont amarées des barques colorées. Et là hop, les pieds dans l'eau. Rameshwaram est entouré d'un ensemble coralien ce qui fait que l'eau n'arrive pas plus haut que la taille sur plusieurs centaines de metres à partir de la plage. Munies de nos shorts de bains par dessus nos maillots (oui je sais le mien il est vraiment très classe) on parvient à se baigner sans trop attirer l'attention. Seul un groupe d'adolescents dégueus (comme on les appelle entre nous) s'arretent pour regarder les jambes de Anna...

Après quelques heures sur la plage, on se décide à rentrer pour aller visiter le temple, sans oublier de boire un petit thé dans la rue pour nous remotiver. Douchés et changés en deux temps trois mouvements (des temps et des mouvements suisses parce qu'on est un peu fatigués quand meme), on se rend au temple qui est un haut lieu de pélerinage hindou.

Le principe est de se verser de l'eau sainte sur la tête, en passant par les 22 puits du temple. Bon comme il fait pas très beau et qu'on se sent déja très saints (nous en plus on a vu la porte du paradis à Trichy alors bon), on décide de passer sur l'eau croupie, mais les indiens sortent tous trempés jusque aux os. En plus, on s'est mal débrouillés et comme on n'est pas hindous, on ne peut pas penetrer dans le centre du temple. Danielle qui suivait Aviral (un Indien de Ranchi, ami de Reto qui nous accompagne) de près, elle a pu visiter avec explication en plus!


Après le temple, en attendant Danielle et Aviral qui font le grand tour, on se pose tranquilement au milieu des vaches et des chevres et des indiens médusés. Il n'y a pas beaucoup de touristes blancs à Rameswaram.
On dine d'un dosa et hop au lit parce qu'il est 22h mine de rien!

Le lendemain, après une nuit sans moustiquaire ni anti moustique, alors que certains se lèvent à l'aube (5h30) pour aller faire du yoga sur la plage, d'autres, comme moi se réveillent tranquilou à 7h, et après un petit déjeuner de... non pas des dosas... des idlys ou puri selon les personnes, on part pour Danushkodi dans l'espoir d'arriver à la pointe, là où par les jours de beau temps on peut voir le Sri Lanka.
Après une bonne demi heure de bus, on a la possibilité de prendre des camions qui nous amènent plus loin sur la plage. Pleins de motivations, on décide de partir à pieds pour 4 km de plage!

De gauche à droite: Aviral, Anna, Benoit, Bjorn, Fanny, Danielle, Reto, Yann, Olivier

Vers 10h30 la pluie commence à tomber et on se réfugie dans la hutte d'une famille de pécheurs qui nous acceuillent très chaleureusement et essaient de comuniquer en tamil avec nous. Heureusement que Anna a les bases, on a pu connaitre l'age de la petite fille.
On croise aussi un hélicoptère de l'armée indienne qui nous survole en ronds et assez près du sol en nous saluant! Un indien, même un militaire, c'est un indien!
Ici on peut voir des ruines qui datent du tsunami de 1974. Le deriner tsunami à lui épargné l'ile puisque le Sri Lanka faisait écran.


On n'arrivera jamais au bout de la péninsule puisqu'on avait sous estimé le trajet de 4 km et qu'on n'a plus le temps. On récupère alors un camion pour rentrer jusqu'à l'arret de bus. La, on se laisse tenter par du poisson. Poisson grillé et curry de poisson, le tout pour 30 roupies!C'est maintenant l'heure de partir, bus jusqu'à l'hotel où on checkout trop tard ce qui nous vaut 100 roupies par chambre et presque une bagarre entre Olivier et le gérant. Ensuite bus jusqu'à Madurai et train jusqu'à Chennai. On arrive le lundi matin à 7h, bien fatigués mais contents de notre week end.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors là, il va falloir que tu m'expliques comment tu as fait pour ces photos N&B avec couleur !

Est-ce à la prise de vue ? Après le chargement en modification d'image ?

J'aime bien le résultat en tout cas.

Léon