jeudi, septembre 28, 2006

Chennai

Salut les petits loulous!

Je sais que je vous ai manqué en ne donnant plus de nouvelles mais, vous comprenez, j'ai pas mal de boulot depuis trois semaines, et du coup, on part pas les week-ends. Donc ça fait trois semaines, depuis Tiruvanamalai, que je ne suis pas sortie de Chennai!!! Vous rendez vous compte! Mais qu'est ce que je fais tout ce temps si je ne sors pas de Chennai?

1) Je travaille

Vous ne me croyez pas? Ben vous devriez. On a des quiz ici quand même! et même des assignments (comprendre devoir maison). Par exemple cette semaine là, j’ai une interro mardi, un devoir pour mercredi, un autre pour vendredi et une interro samedi. Non, normalement on ne bosse pas le samedi mais là la prof en a décidé autrement. En plus c’est un week-end de trois jours… Donc tant pis ! Bon j’avoue j’avais prévu de pas partir parce que j’ai encore un assignment pour la semaine prochaine dans lequel on doit inventer 5 exercices et les résoudre… le thème c’est la conduction transitoire de chaleur. Des idées ?

Toujours est il que finalement on a quand même décidé de partit le samedi après midi a Pondichéry où on va voir la famille de Yann et fêter l’anniversaire de Charlotte. Des nouvelles de cette expérience plus tard…

2) Je fais du shopping

A nos heures perdues, quand on en a marre de bosser, on part faire un peu de shopping. Chennai est réputée en Inde pour être un grand centre de commerce de vêtements en tous genres (euh l’habit traditionnel des hommes ici est particulièrement laid : une chemise moche si possible avec un espèce de paréo blanc remonté façon couche… très sexy). C’est donc principalement le paradis des filles avec ses saris, salvar (les pantalons en forme de couche), kurtas (tuniques), châles, pashminas etc…

Pour shopper (pas chopper), trois lieux indispensables :

  • T-Nagar : un quartier entier de magasins en tous genres. Du gigantesque immeuble Saravanna dont plusieurs étages sont consacrés aux habits féminins et avec un super marché au dernier étages, au petit magasin de musique au sous sol d’un petit immeuble, en passant par les échoppes de Pondy Bazar où se succèdent marchands de fleurs, de chaussures, de casseroles et de culottes, vous trouverez forcément votre bonheur. On appréciera aussi les immenses panneaux publicitaires dans les rues de Chennai. J’aime particulièrement cette pub pour des « casual saris » soit, des saris de tous les jours, apparemment même pour jouer au freesbee...
  • Fabindia : mon magasin préféré. Spécialisé dans la mode, cette chaîne de magasins vend des habits de tous les styles et pour tout le monde (homme, femme, enfants, femmes enceintes etc.). Moi, perso c’est là bas que j’ai acheté la majorité de mes kurtas, parce qu’elles ont une jolie forme et des motifs sympas, mais aussi des pantalons super pratiques et confortables, et en plus ma taille c’est du S. Les tuniques sont de 300 à 1000 roupies et de toutes les couleurs. Dites moi la taille, la couleur, la longueur des manches et je vous en ramène une.
  • Spencer Plaza : sans doute le plus européens des centres commerciaux de Chennai, peut être le seul… De dehors, on se dit « waouh, un pur chef d’œuvre d’occidentalisme » mais quand on rentre, on se rend vite compte dans les petites allées où l’on se perd facilement et où on se fait héler par tous les vendeurs du coin, qu’on est bien en Inde. Ici on peut tout trouver : du super marché européen, au vendeur kashmiri de faux pashminas, en passant par pizza hut et un magasin de livre et cds. C’est très pratique si on cherche quelque chose de précis mais on peut se perdre rapidement.

Ah j'oubliais, on peut aussi acheter du tissus et se faire faire des ensembles mais je n'ai eu qu'une mauvaise expérience alors je ne recommencerai peut etre pas tout de suite!

3) Je sors le soir

La nuit Chennaite, ce n’est pas exactement Bombay, ce n’est même pas Bombay du tout mais on trouve de quoi faire. Nous avons élu quartier presque général au Mocha, un café/snack branché où, miracle, on peut manger du chocolat, et pas qu’en petites quantités ! de « l’avalanche de chocolat » au « cookie monster », on ne sait pas ou donner de la tête ! Les prix sont un peu cher pour l’Inde mais très raisonnables par rapport à l’Europe et l’ambiance est carrément sympa. Ici, pas d’alcool évidemment mais on peut fumer la chicha.

Au niveau restos, il y en a pour tous les goûts. On peut aller dîner dans le restaurant d’un grand hôtel pour environ 500 roupie, ou chez le punjabi du coin pour beaucoup moins. Petite note, tous les punjabis s’appellent Punjabi Dhaba alors faut trouver un autre signe distinctif.

Il y a aussi de « boites » à Chennai, oui oui, mais elles ferment souvent vers minuit ou 1h du matin, soit pas très tard. Je ne suis allée qu’a un d’entre elles, le Speed, parce qu’à chaque fois, il y a un contre temps. Je n’avais pas adoré cette soirée : la musique est BEAUCOUP trop forte et ce n’était que de la techno et la température est beaucoup trop froide.

Mais laissez moi vous raconter ma dernière soirée « jet set ». On est allés dîner au Bella Ciao, resto italien géré par des italiens. La fille du patron nous propose de la suivre à 11h pour aller faire la fête chez elle. On avait prévu d’aller en boite mais soit, on décide de la suivre. Vers 11h on part et on rejoint un autre restaurant Bella Ciao, où elle nous dit qu’on doit attendre d’autres gens. On attend jusqu’à minuit et demi et c’est parti pour une maison perdue, sur la route de Mahabalipuram. Jolie maison, soit dit en passant, avec une superbe piscine. La soiré à évidemment commencé à 2h du mat, heure à laquelle je commençais à fatiguer. Oui, je sais je ne suis pas une fille de la nuit, surtout quand je suis au milieu de gens à moitié bourrés, à moitié drogués, de la techno à fond dans les oreilles et que je me dis que je dois bosser pour une interro… Heureusement, les européens de l’IIT que nous sommes nous sommes très bien comportés, et on est plutôt restés près du buffet pour se servir en pain et fromage (oui oui pain et fromage). Arrive l’heure où on décide de partir, mais pas facile de trouver un taxi qui veut bien venir nous chercher ici ! Finalement, après beaucoup de retard, y’en a un qui arrive, on saute dedans et on arrive à l’IIT à 5h du matin. Un peu crevante la soirée, mais c’est une expérience !

Dans le genre beaucoup moins glamour mais bien sympa, l’autre soir c’était la méga boume dans le hostel (entre filles bien sur). Ces indiennes qu’on voit toujours si calmes et sérieuses se sont organisé une petite fête dans la cour du Sharavati : musique à fond et indiennes en transe ! Pour le début je révisais mon quiz du lendemain, mais après deux « where’s the party tonight » je me suis résolue à descendre faire la teuf moi aussi ! Bon je n’ai pu participer qu’aux dernières minutes (ça fini a 11h quand même) mais c’était marrant, et on a fini en apothéose avec la danse de la pluie… sous la pluie. Je ne ment pas. Les indiennes hors d’elles mêmes dansaient sous la pluie en refaisant apparemment des clips (genre les mains dans les cheveux et tout). Bon souvenir !


4) Je me bat avec ma banque

Avis aux gens qui partent à l’étranger, je déconseille HSBC, à moins que je sois tombée sur les plus handicapés des banquiers du monde, et c’est pas peu dire ! Ils m’ont tout fait : ils ont d’abord refusé de m’ouvrir un compte sans le papier de l’immigration qu’on a deux mois après être arrivés (administration indienne oblige), ensuite ils ont ouvert un compte sans m’en parlé et ont tout envoyé à Monaco chez mes parent qui m’ont tout renvoyé mais le colis contenant mon carnet de cheque n’est jamais arrivé (il peut arriver qu'un colis se fasse piller en arrivant en Inde). Et maintenant que j’ai une carte de retrait, elle ne marche pas dans les ATM autres que HSBC… Moi qui avait ouvert un compte là pour plus de simplicité ! Je déconseille vivement. Je me demande d’ailleurs si je vais pas ouvrir un compte dans une autre banque indienne.


5) Je me bat avec les moustiques

Bonne nouvelle, les moustiques m’aiment toujours, en témoigne le bouton énorme rouge et gonflé que j’ai sur le bras !


6) Je fais du Yoga

Le yoga, c’est une longue histoire. En arrivant, Amandine nous a dit « faites du yoga, ca donne la pèche pour la journée ». Après deux mois de doute et de remise en question, je me suis décidée à commencer et j’ai traîné Yann et Charlotte avec moi. Mais moi j’en fais pas le matin, 6h c’est trop tôt pour moi !

Le centre auquel on suit les cours de Yoga 1, pour débutants, se situe près de la plage, au sud de l’IIT, à environ 30 minutes en vélo. Oui j’ai bien dit vélo, car en aventuriers que nous sommes, on y va tous les lundis, mercredis et vendredis en vélo, dans la rue, dans la circulation indienne. Et nos horaires ne sont pas les plus fluides : on fini à 6h du soir. C'est un centre de yoga INTERNATIONAL ce qui veut dire qu'apres je pourrais en faire dans toutes les grandes villes du monde! La classe quoi. Je vous conseille le centre de Paris ca a l'air bizare et ca ressemble pas du tout à ici!

On passe donc par une première rue qui sent le pipi, ensuite on bifurque avec grâce sur la grande route qui va à Pondichery, et ensuite on tourne sur la gauche pour entrer dans un petit quartier résidentiel mignon comme tout, au milieu des bougainvilliers et des palmiers.

On arrive là bas tout essoufflés et c’est là que commence le cours : relaxation, respiration (« inhale deeeeeeeply, exhale compleeeeeeeetely »), étirements et concentration. Moi, personnellement j’arrive pas à me concentrer plus de deux secondes sur ma respiration. J’en arrive toujours à penser à autre chose, comme à un gros steak par exemple… c’est mal ! on ne doit pas manger de viande pour être bien dans son corps et dans sa tête. On verra si ça j’y arrive !

Après une heure et demi de relaxation, on reprend nos petits vélos (le mien est rose pour changer un peu) et c’est repartis dans les embouteillages et les #%£¤*§ (insultes aux autres conducteurs). Je confirme, les indiens ne suivent aucun code de la route et n’ont pas eu de cours dispensés par Gilbert, de la prévention routière ! Les uns marchent en plein milieu de la route (ok y’a pas de trottoir mais bon !) les autres se garent n’importe où et les bus se foutent de tout le monde parce que de toute façon ils sont plus gros alors c’est pas à eux de se pousser.

On arrive à l’IIT suant, soufflants, recouverts de sueur et de gaz d’échappement et plus tout à fait relaxés mais ça fait partie du folklore !


7) J’ai la crève

Enfin, oui mesdames et messieurs, après quelques semaines d’allergies intenses, j’ai enfin officiellement la crève. Une vraie bonne crève avec le nez qui coule, la gorge qui fait mal et les sinus tellement pleins que j’entend pas ce qui se passe autour. Et tout ça sans mouchoirs, parce qu’ici on n’en vend pas. Oui, il fait chaud, oui, mais je ne suis pas certaine que la danse sous la pluie n’a rien à voir avec le shmilblik !

Je me fais donc une petite cure au vicks et au miel, en espérant que ça passe.

Et voila ce qui se passe dans ma vie en ce moment ! Pas mal non ma vie de tous les jours ?

PS: j'ai enfin recu mon colis avec médocs, mouchoirs et chaussure... Ca faisait un mois!

lundi, septembre 04, 2006

Gingee et Tiruvannamalai

Ce week-end, on a décidé de bouger un peu ! Parce que rester sur l’IIT c’est bien beau mais au bout d’un moment… on a envie de changer un peu. Bref. Ce week-end on est donc partis à Tiruvannamalai et Gingee (ne cherchez pas de faute d’orthographe là, même les indiens ils l’écrivent tout le temps différemment). Voila une carte du Tamil Nadu pour que vous voyez où tout ça se situe.

Samedi matin, réveil à 5h30, à 6h vélo jusqu’à la « main gate » puis rickshaw jusqu’à Moffusil (si si vous connaissez, c’est la gare de bus de Chennai). On y a rendez vous avec Charlotte, encore une qui vient de Lyon (de l’EM Lyon pour être précise). On a de l’avance alors en attendant je me décide (courageuse dès le matin) à prendre un petit déjeuner indien : des idly avec des sauces épicées… les épices à jeun, ça se ressent.


Le bus part à 7h30, direction Tiruvannamalai. Nous décidons de nous arrêter à Gingee, au bout d’un voyage de 3h30 environ. L’endroit est connu pour ses forts perchés en haut de collines qui ressemblent à des tas de cailloux faits par des géants. Pleins de bonne volonté nous nous lançons dans l’ascension d’une de ces collines à 11h. Inutile de dire qu’il fait très chaud.

Sur le chemin, on croise des classes d’enfants apparemment en sortie scolaire qui redescendent et sont très heureux de nous dire bonjour. Charlotte se fait assaillir par un groupe d’ados indiens parce qu’elle a eu le malheur de dire bonjour à l’un d’eux (elle lui a serré la main quand même). On a aussi vu un bon nombre de singes mais bon c’est pas comme si on n’était pas habitués.

La vue est très belle : la colline est plantée en plein milieu d’une grande plaine bien verte ! Je vous laisse admirer les photos.

On arrive en haut environ 1h et 10 litres de sueur plus tard. Il y a un petit fort avec quelques bâtiments en ruine. L’intérêt n’est pas ici de visiter des bâtiments mais plutôt d’admirer la vue. On se repose à l’ombre d’un petit temple à colonnes qui fait presque grec (ok rien a voir). Au bout d’une demi heure, on se rend compte que le manque d’eau se fait sentir et on décide de redescendre. La descente est beaucoup plus aisée, surtout que la « buvette » qui est au pied nous fait de l’œil.


On se repose sous un banian jusqu’à ce que Yann ait faim. Il est 3h quand même ! On prend donc un rickshaw jusqu’au village où on trouve un petit restaurant (type celui de Kanchipuram). Je demande si je peux prendre une photo de la cuisine ; les cuisiniers enchantés me la font visiter et veulent tous que je prenne une photo d’eux ! Voila celui qui prépare les parotas et celui qui fait les dosas (une sorte de pain et une crêpe).

Après un bon déjeuner, on part prendre le bus en direction de Tiruvannamalai. On réussit a prendre les dernières places avant la pluie. Vivre un orage en bus indien sur une route de campagne…

Chanceux comme nous sommes, nous arrivons à Tiruvannamalai pendant une éclaircie et nous dirigeons vers le Ganesh hotel ou nous avons décidé de dormir cette nuit. Je ne sais pas si la personne à l’accueil profite du fait qu’on est blancs ou s’il est honnête, mais apparemment il ne reste plus de chambres sans air conditionné et on doit payer 500 roupies la nuit (par chambre double). Après plusieurs changements de chambre (la douche de la première ne marche pas, la deuxième n’a pas de vrai toilettes alors que la chambre témoin est presque nickel…) on s’installe et on se lave (parce qu’on est encore sales de la matinée !).


Quand la pluie s’arrête, on décide de sortir faire un tour en ville. On visite ainsi le temple de nuit. Le temple est immense et s’y succèdent des cours ouvertes sur l’extérieur et des salles que l’odeur de l’encens et des bougies au beurre et les chants incessants des mantras rendent trop oppressantes à mon goût bien que relativement typiques et mystiques. Comme il vient de pleuvoir, le sol du temple est recouvert d’une boue dont on préfère ne pas connaître les origines puisqu’on est pieds nus ! Plusieurs personnes nous interpellent dont un qui nous demande si on a besoin d’un guide ou de marijuana…

En sortant on passe dans un petit « café » à l’indienne, où on boit un verre de thé.

On apréciera l'apparence du filtre à thé!

On rentre ensuite à l’hôtel, bien fatigués de notre journée. Voila notre chambre, appréciez le tapis de bain en paillasson. Attention, il n’y a pas de draps dans les hôtels indiens !

Le lendemain, réveil à 7h et départ de l’hôtel à 8h. On commence par revisiter le temple.

De jour cette fois ci. Après un passage immanquable auprès de l’éléphant pour se faire bénir, on rentre à l’intérieur d’un des petits temples.

Un prêtre nous appelle, voyant qu’on est perdus et nous fait signe de le suivre à travers les allées sombres et qui retentissent des chants de méditation. Arrivés au cœur du temple, il nous fait asseoir dans un coin et traficote dans une salle adjacente en murmurant des paroles que nous ne comprenons pas. Il en ressort les mains pleines et nous entraîne un peu plus loin pour nous déposer des fleurs dans la main droite et nous tracer un trait de poudre blanche sur le front. Ce petit service nous aura coûté 20 roupies par personne (nous l’apprenons après) mais est une expérience assez unique. En ressortant, on ne sait pas trop quoi faire de nos fleurs, on les pose donc près de statues de dieux.

On ressort ensuite du temple, avec pour objectif de gravir la montagne sacrée de Shiva qui est juste derrière le temple. On commence donc notre ascension à 9h30. Au début du chemin, on passe par une partie un peu reculée de la ville ou une quelques enfants viennent nous conduire. Yann est particulièrement apprécié.

La véritable montée commence alors mais nous sommes interpellés par le fait que beaucoup nous disent qu’il faut une autorisation pour monter sur la montagne. On n’y prête d’abord pas trop attention et on refuse de prendre un guide. Mais en continuant de monter, on se fait arrêter par un « garde forestier » qui refuse de nous faire passer sans autorisation. Après beaucoup d’insistance et une fois que les touristes indiens sont partis, un petit vieux accepte de nous accompagner et on passe sans problèmes. On ne se doutait pas que la montée serait si difficile : il n’y a pas du tout d’ombre et le soleil chauffe vraiment maintenant. Le guide, bien qu’il ait au moins 40 ans de plus que nous courre devant.

Malgré tous les inconvénients, la vue est superbe et on ne se lasse pas de la prendre en photo. Mais pour moi, la montée est trop dure (vous savez à quel point je suis efficace en montée) et je m’arrête à 11h, suante, soufflante et rouge comme une tomate.

Romain attend avec moi pendant que Yann et Charlotte vont jusqu’à la grotte qui n’est pas très loin. Ils décident finalement qu’ils ne peuvent pas monter jusqu’en haut non plus et nous rejoignent au grand malheur de Yann qui n’a peur de rien et surtout pas de l’insolation. On saura si on y retourne qu’il faut partir vers 5h ou 6h le matin pour pouvoir réussir une bonne ascension.

Complètement crevés, on retourne sur nos pas, un peu déçus de ne pas être arrivés en haut mais heureux d’avoir vu le paysage.

On retourne ensuite à l’hôtel pour se doucher et déjeuner.

Et c’est reparti pour Chennai. L’arrêt de bus de Tiruvannamalai ressemble bien plus à l’Inde que la gare de Chennai. 4h30 de bus et 30minutes de rickshaw plus tard, on se retrouve à l’IIT, très heureux de notre voyage mais crevés !